Briser le silence : Ces violences que subissent les femmes

 


Il y a des cris que personne n’entend.

Des larmes que personne ne voit.

Et des blessures que le maquillage ou le silence cache depuis trop longtemps.


Chaque jour, des millions de femmes dans le monde — et ici, tout près de nous — sont victimes de violences.

Parfois des coups. Parfois des mots qui tuent. Parfois des absences, du contrôle, du mépris.

Ce sont des violences physiques, psychologiques, sexuelles, économiques.

Elles se glissent dans les foyers, dans les rues, dans les écoles, sur les lieux de travail. Elles se glissent partout où une femme ose exister.


Et pourtant, la société détourne les yeux.

On nous dit : “Supporte un peu, c’est ton mari.”

On nous dit : “Tu exagères, ce n’était qu’une gifle.”

On nous dit : “C’est ta faute, regarde comment tu étais habillée.”

On nous fait croire que le silence est une forme de respect, alors qu’il est souvent une tombe.


Les formes de violences : multiples et insidieuses

Il y a les coups, les fractures, les bleus que certaines femmes doivent justifier chaque semaine.

Il y a les viols conjugaux, ceux qu’on ne reconnaît même pas comme des crimes.

Il y a les insultes quotidiennes, les humiliations répétées, les interdictions de sortir, de parler, de rêver.

Il y a les mariages forcés, les mutilations génitales, les privations de liberté.


Et il y a les silences. Ces silences lourds, qu’on garde pour protéger les enfants. Pour ne pas “faire honte”. Pour ne pas déranger. Ces silences qu’on s’impose quand le monde semble déjà ne pas vouloir nous croire.


Pourquoi tant de femmes se taisent ?


Parce qu’on leur a appris à avoir honte de leur douleur.

Parce qu’on leur fait croire qu’elles l’ont mérité.

Parce que quand elles parlent, on les accuse, on les interroge, on les ridiculise.

Parce que les lois existent, mais que les protections sont fragiles.

Parce que les bourreaux sont parfois des pères, des maris, des pasteurs, des enseignants, des chefs, des frères…


Ce blog, une voix parmi tant d’autres


Les Échos des Silencieuses, ce n’est pas qu’un blog. C’est un cri.

Un espace pour dire ce que l’on tait.

Un refuge pour celles qui n’osent pas encore parler.

Un miroir pour celles qui pensent être seules.

Un hommage pour celles qui n’ont pas survécu.

Une main tendue à celles qui luttent encore.


Ici, les histoires qu’on cache ont le droit d’exister.

Les mots qu’on n’ose pas prononcer ont enfin un endroit où se poser.

Les douleurs enfouies ont le droit d’être vues, entendues, comprises.


Je ne suis pas une experte. Je ne suis pas une juge.

Je suis une femme. Une sœur. Une étudiante. Une humaine.

Et j’écris pour toutes celles qui n’en peuvent plus de se taire.



À celles qui lisent ceci :


Si tu es en souffrance, parle. Même doucement. Même à voix basse.

Tu n’as pas à avoir honte de ce que tu subis.

Tu mérites d’être en sécurité. Tu mérites d’être crue. Tu mérites d’être aimée.


Et si tu es témoin, ne détourne pas le regard.

Tendre la main peut parfois sauver une vie.


Ici, on brisera le silence.

Mot après mot.

Voix après voix.

Femme après femme.

Commentaires

  1. Let’s break the silence together and path the way for change

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Beaucoup de courage ma petite soeur❤️🌹

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  4. Un sujet très important, mais les femmes sont elles en mesure de reconquérir la douceur qu’elles avaient avant ce qui caractérisait ces dernières?

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  5. Très intéressant ,mais ma question est de savoir si la femme n’est pas l’origine de tout ce qui l’arrive aujourd’hui???

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    1. Dans d’autre cas les femmes sont des victimes.
      On prend par exemple des femmes qui ont été battu à mort et que depuis on n’en parle plus

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  6. Très edifiant, brisons le silence et affrontons nos douleurs et 'avancons afin de tenir par la main celles qui sont encore enfouées dans leur coquille, celles qui n'arrivent pas a parler

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  7. Courage à toi, ensemble nous briserons le silence

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  8. Très intéressant j'aime beaucoup 😍

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  9. Belle initiative
    C’est très pertinent

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  10. Beau texte, brisons les silences!
    Il faut partir dès la première gifle

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  11. Merci de valoriser la femme et d'éveiller en elle sa capacité à faire entendre sa voix... 🤞🙏

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  12. Il faut vraiment arrêter de se taire surtout quand s’est douloureux

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