Les mères invisibles : Ces femmes qu'on oublie d'aimer
On les appelle simplement “mamans”, comme si ce mot suffisait à définir tout ce qu’elles sont, tout ce qu’elles vivent.
Mais derrière ce titre sacré, il y a des femmes. Des êtres humains. Des cœurs battants qu’on oublie trop souvent de regarder.
Il y a ces femmes devenues mères sans l’avoir vraiment choisi. Celles à qui on n’a pas demandé leur avis, celles qu’on a mariées trop jeunes, celles qu’on a jugées parce qu’elles ont eu un enfant “hors mariage”. Elles ont traversé la honte, le rejet, les silences lourds, et malgré tout… elles ont accueilli la vie.
Il y a celles qu’on appelle “mères célibataires” avec un regard plein de mépris, comme si élever un enfant seule était un crime. Elles jonglent entre les petits boulots, les courses, les soins, les devoirs. Elles s’épuisent pour que leurs enfants ne manquent de rien… tout en manquant elles-mêmes de tout : de sommeil, de tendresse, de soutien, de reconnaissance.
Il y a aussi les mères dans les foyers où la violence est quotidienne. Elles encaissent les coups, les cris, l’humiliation. Pas par faiblesse, mais parce qu’elles pensent protéger leurs enfants. Parce qu’elles ne voient pas d’issue. Parce que partir semble plus dangereux encore.
Et puis, il y a toutes les autres. Celles qui ont plusieurs enfants, mais peu d’aide. Celles qui ont enterré un enfant. Celles qui vivent dans la pauvreté. Celles qui vendent au marché, sous la pluie ou le soleil brûlant, pour acheter du pain. Celles qui s’oublient, chaque jour, pour que d’autres aient une chance.
On admire leur courage. On applaudit leur force. Mais bien souvent, on oublie qu’elles souffrent aussi. Qu’elles doutent. Qu’elles pleurent. Qu’elles sont humaines avant tout.
Une mère, ce n’est pas une machine. Ce n’est pas un mur. Ce n’est pas un être infatigable.
C’est une femme avec un cœur parfois brisé, des rêves avortés, des blessures profondes. Une femme qui mériterait qu’on lui dise :
« Tu as le droit d’exister pour toi aussi. »
Mais la société attend souvent qu’elle se taise, qu’elle endure, qu’elle continue.
Elle doit être forte, disponible, douce, digne.
Elle ne doit pas se plaindre. Elle doit être là, toujours.
Alors aujourd’hui, cet article est pour elles.
Pour ces femmes invisibles, silencieuses, essentielles.
Pour ces reines sans trône.
Pour ces mères qu’on félicite lors des fêtes, mais qu’on oublie les autres jours.
À vous, les mères sans repos, sans pause, sans reconnaissance :
Vous avez le droit de pleurer.
Vous avez le droit de crier.
Vous avez le droit d’être aimées, choyées, protégées.
Votre rôle est noble. Mais votre vie mérite mieux que la solitude.
Et si personne ne vous l’a encore dit :
Vous êtes assez.
Vous êtes précieuses.
Et vous méritez l’amour, pas seulement pour ce que vous donnez, mais pour ce que vous êtes.
Bien✨
RépondreSupprimer🥺🥺🥺
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RépondreSupprimerVous m'arrachez une larme🥺
RépondreSupprimer🥺❤️
RépondreSupprimer🙏🏿🙏🏿🙏🏿
RépondreSupprimerTriste réalité 😢😢
RépondreSupprimerTrès belle dédicace à nos mamans ❤️
RépondreSupprimerElles ont le paradis sous leur pieds ❤️🩹
RépondreSupprimerÀ jamais
SupprimerMaman je t’aime ❤️🥺
RépondreSupprimerJe t’aime maman ❤️
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