Les reves brisés des femmes : Quand l'espoir s'étouffe doucement
Avant d’être des mères, des épouses, des aides, des bras solides et des voix douces, les femmes sont des êtres de lumière. Elles naissent avec des rêves dans les yeux.
Des rêves grands, puissants, colorés, bruyants…Mais la société, parfois, préfère les femmes silencieuses.Alors on apprend à ces petites filles à rêver en silence.
Dès l’enfance, on leur dit ce qu’elles peuvent être — et surtout ce qu’elles ne doivent pas être.
Pas trop bruyantes. Pas trop ambitieuses. Pas trop indépendantes.
On leur trace un chemin : « Tu seras une bonne épouse. Une bonne mère. Une femme correcte. »
Mais rarement : « Tu peux devenir astronaute. Tu peux créer ta propre entreprise. Tu peux révolutionner le monde. »
Alors, petit à petit, elles plient leurs rêves comme du linge.
Elles les rangent dans des tiroirs fermés à clé.
Et elles avancent, droites, dignes, mais vidées d’une partie d’elles-mêmes.
Il y avait cette jeune fille, brillante, passionnée de médecine. Elle voulait soigner, sauver des vies.
Mais on lui a dit : « Une fille, ça ne passe pas dix ans à l’école. Qui va t’épouser après ? »
Elle a obéi.
Aujourd’hui, elle vend des fruits, et quand elle voit passer une femme en blouse blanche, elle détourne les yeux.
Il y avait cette femme qui écrivait des histoires magnifiques dans ses cahiers d’écolière.
Des récits de courage, de magie, d’amour.
Mais après son mariage, son mari a dit : « Ce sont des bêtises. Tu perds ton temps. »
Alors elle a déchiré ses carnets.
Et depuis, chaque soir, elle rêve en silence dans son lit, en se demandant ce qu’elle serait devenue si on l’avait laissée rêver librement.
Il y a aussi ces femmes rurales, pleines d’intelligence et d’idées, qui auraient pu diriger des coopératives, créer des marques, impacter leurs communautés.
Mais faute de soutien, faute d’éducation, faute de simple écoute, elles vivent dans l’ombre.
Et toutes ces filles qui aiment les chiffres, les sciences, l’informatique… mais qu’on dirige vers la couture, la cuisine, les soins.
« Parce que c’est plus adapté à une femme. »
Combien de rêves étouffés ? Combien de potentiels sacrifiés ? Combien de talents morts-nés ?On parle souvent de l’échec des femmes. Mais on oublie que, bien souvent, ce ne sont pas elles qui échouent :c’est la société qui les abandonne.
Et ce n’est pas seulement leur douleur. C’est notre perte à tous.
À chaque fois qu’une femme ne peut pas aller au bout de ce qu’elle est, c’est une richesse qu’on refuse au monde.
Un livre qu’on ne lira jamais.
Une entreprise qui ne verra jamais le jour.
Un remède qui ne sera jamais découvert.
Un monde meilleur qui restera dans l’ombre.
Mais malgré tout, certaines se battent.
Elles résistent.
Elles reprennent leurs rêves, même vieux, même chiffonnés, et elles les recousent.
Elles avancent.
Même avec les blessures. Même avec les retards. Même seules.
Et c’est pour elles qu’il faut écrire.
C’est pour elles qu’il faut parler.
Pour celles qu’on a empêchées… et pour celles qui viendront après.
Parce que les femmes ont le droit de rêver fort.
De rêver haut.
Et surtout, de réaliser leurs rêves sans avoir à s’excuser d’exister
Intéressant
RépondreSupprimerÉdifiant
RépondreSupprimer❤️❤️❤️❤️❤️
RépondreSupprimerC’est très vrai, mais revenons à la réalité
RépondreSupprimerAh oui oui
Supprimer🥹 et dire qu’on en parle pas vraiment
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